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Kidoo Réflexions - notre blog...

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Pourquoi de plus en plus d’enfants semblent avoir des besoins particuliers — et pourquoi il est important d’en parler



Si vous avez l’impression que tout le monde connaît un enfant atteint de dyslexie, de TDAH, présentant des traits autistiques, une hypersensibilité, des retards de langage, des difficultés de régulation émotionnelle, ou qui apprend simplement d’une manière différente de ce que le système scolaire attend… vous ne rêvez pas.


Les parents d’aujourd’hui remarquent des choses que les générations précédentes ne voyaient pas. Les enseignants identifient des enfants qui rencontrent des difficultés — non pas parce qu’ils sont paresseux, turbulents, ou « ne font pas assez d’efforts » — mais parce que leur cerveau fonctionne différemment.


Chez KidooLand, nous le constatons chaque semaine. Et plutôt que de faire semblant que cela ne concerne qu’une infime minorité, nous avons pris une décision claire :


Nous partons du principe qu’environ 25 % des enfants ont des besoins particuliers — spécifiques, différents ou en développement.

Non pas pour coller des étiquettes aux enfants, mais parce que si nous considérons que ces besoins existent, nous pouvons nous préparer, nous adapter et accompagner. Si nous supposons qu’ils n’existent pas, nous passons à côté d’enfants qui souffrent en silence.


Et voici le message clé pour les parents :


🗣️ Si nous ne savons pas, nous ne pouvons pas aider.


Nous n’avons pas besoin de diagnostics. Nous n’avons pas besoin de dossiers médicaux. Nous avons besoin de discussions.


Dites-nous ce qui fonctionne pour votre enfant. Dites-nous ce qui vous inquiète. Dites-nous ce que vous observez à la maison. Nous sommes un espace sûr pour ces conversations — sans jugement, sans chuchotements, sans honte.


L’effet Jamie Oliver — et pourquoi il a touché autant de familles


Dans sa série documentaire Jamie Oliver: Dyslexia Revolution (2025), Jamie retourne en classe pour montrer ce qui arrive aux enfants dont les difficultés d’apprentissage ne sont pas identifiées.


Son message est simple et puissant :

Trop d’enfants sont laissés de côté par un système qui part du principe que tout le monde apprend de la même manière.

Ce n’est pas que plus d’enfants « ont soudainement » une dyslexie, un TSA, des besoins sensoriels ou des troubles de l’attention. C’est que nous avons enfin les mots, les outils et le courage pour regarder la réalité en face.



Royaume-Uni vs France — Parlons-nous vraiment de la même chose ?


C’est là que tout devient intéressant.


Au Royaume-Uni, les chiffres sont publics, suivis et en hausse :

  • 18–19 % des élèves sont identifiés comme ayant des besoins éducatifs particuliers SOURCE: Nasen

  • 5,3 % disposent d’un plan de soutien officiel et juridiquement contraignant SOURCE: Gov.uk


Cela signifie que presque 1 enfant sur 5 est reconnu comme ayant besoin d’adaptations — un chiffre très proche de ce que nous constatons nous-mêmes à KidooLand.


En France, l’image est très différente :

  • Environ 4,7 % des élèves sont reconnus « en situation de handicap » dans les écoles ordinaires SOURCE: Ministère de l'Education Nationale, DEPP

  • Le soutien existe sur le papier, mais est souvent incomplet ou absent — en 2025, près de 49 000 enfants ayant droit à un accompagnement n’avaient personne pour les aider


Donc oui — l'impression que la France est en retard n’est pas infondée.


Pourquoi un tel écart ?

Parce qu’au Royaume-Uni, on compte les besoins.


En France, on compte les diagnostics — ce qui exclut une grande partie des enfants qui ont pourtant besoin d’aide.


Pour le dire autrement :

Le Royaume-Uni mesure les besoins. La France mesure les dossiers. La différence est immense.


Et cela laisse une multitude d’enfants dans une zone grise — des enfants qui :

  • n’ont pas encore de diagnostic,

  • attendent un spécialiste (parfois pendant des mois, voire des années),

  • « ne rentrent pas assez dans les cases » pour bénéficier d’un soutien,

  • semblent « aller bien » jusqu’au jour où la classe devient trop exigeante,

  • ne présentent pas de difficultés visibles, mais peinent quand même.



Pourquoi KidooLand s’en mêle


Nous voyons des enfants :

  • brillants mais débordés,

  • curieux mais anxieux,

  • sociables mais épuisés,

  • capables mais incapables de le montrer dans une classe traditionnelle.


Alors, nous avons décidé de tester quelque chose de nouveau :


Un programme expérimental les mercredis, pensé pour les enfants à besoins particuliers


— non pas pour remplacer le soutien scolaire existant, mais pour combler le vide dans lequel tant de familles tombent.


Nos objectifs sont simples :

✔ aider les enfants à acquérir les compétences invisibles nécessaires pour survivre en classe - pour en savoir plus lisez cet article blog Les compétences « invisibles » pour survivre à l’école

✔ construire leur confiance pour qu’ils osent poser des questions, participer, gérer les interactions

✔ offrir aux parents une équipe qui écoute

✔ éviter que les signaux d’alerte soient ignorés jusqu’à ce qu’il soit « trop tard »


Ce n’est pas une étiquette. C’est un point de départ.


Ce que nous attendons de vous


Pas un dossier. Pas un diagnostic (mais si vous en avez en, n'hésitez pas à nous le partager!).


Simplement ceci :

👉 Parlez-nous de votre enfant.


S’il déteste le bruit, a besoin de temps pour s’adapter, se frustre facilement, ne tient pas en place, oublie les consignes, panique quand les plans changent, ou a besoin d’une routine stable — dites-le nous.


Aucun détail n’est trop petit. Chaque détail compte.


Parce qu’encore une fois :


Si nous ne savons pas, nous ne pouvons pas aider.

Mais si nous savons…nous pouvons transformer des obstacles en victoires.


Mot de la fin

Que votre enfant ait un diagnostic, soit en attente, ou soit simplement « câblé autrement », KidooLand est un lieu où il ne sera pas mal compris.


Différent ne veut pas dire cassé.

Différent ne veut pas dire moins.

Différent, c’est juste… différent.


Et nous sommes là pour ça.

 
 
 

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