Pourquoi la confiance en soi est importante lors des entretiens
- emmaoldfieldreeve
- 2 oct.
- 6 min de lecture
English version "Why Confidence Matters in Interviews" below ⬇️⬇️⬇️

Pour beaucoup d’enfants, l’idée d’un « entretien » peut sembler un peu intimidante. Être assis dans un nouvel endroit, avec des adultes qu’ils ne connaissent pas, et devoir répondre à des questions sur eux-mêmes — il n’est pas étonnant que certains enfants se sentent timides ou se taisent.
Mais pour ceux qui se préparent à rejoindre les sections internationales, l’entretien est un moment clé. Il ne s’agit pas seulement de tester les connaissances. Les enseignants observent aussi la manière dont l’enfant communique, réfléchit et réagit sur le moment. Et c’est là que la confiance en soi joue un rôle essentiel.
La confiance, ce n’est pas parler fort
Certains enfants sont naturellement bavards, d’autres plus réservés. Les deux profils peuvent réussir un entretien. La confiance en soi ne signifie pas parler le plus ou être la voix la plus forte dans la pièce — cela veut dire être capable de montrer qui on est.
Quand un enfant répond avec un sourire, regarde l’examinateur et utilise une phrase complète, cela montre :
qu’il est prêt à partager ses idées,
qu’il ose essayer, même s’il se sent nerveux,
qu’il sait communiquer clairement en anglais (compétence essentielle en section internationale).
Pourquoi les phrases complètes sont importantes
Les réponses en un seul mot comme « Oui » ou « Non » ne donnent pas beaucoup d’éléments à l’examinateur.
Comparez :
Question : « Est-ce que tu aimes le sport ? »
Réponse A : « Oui. »
Réponse B : « Oui, j’aime le football et le basketball parce que j’aime jouer en équipe. »
La réponse B montre immédiatement le vocabulaire, la construction de phrase, les centres d’intérêt et la personnalité de l’enfant.
Même quand la réponse est « non », un élève confiant peut en profiter pour en dire plus :
Question : « Est-ce que tu aimes nager ? »
Réponse : « Non, je n’aime pas la natation, mais j’aime bien courir et jouer au hockey. »
Cette petite différence change tout : elle montre la réflexion, l’ouverture et la capacité à maintenir la conversation.
Pour nos plus jeunes (4–5 ans)
À cet âge, les enfants rencontrent peut-être des adultes en dehors de leur famille pour la première fois. La timidité est normale. L’essentiel est de les aider à pratiquer :
Sourire et dire bonjour.
Répondre en petites phrases claires (« J’aime les chiens », « Ma couleur préférée est le bleu »).
Oser essayer, même sans donner la réponse “parfaite”.
C’est un peu comme un exposé à l’école : s’ils murmurent ou se cachent, l’enseignant ne peut pas voir à quel point ils sont prêts.
Pour les plus grands (9–10 ans)
Quand les élèves se préparent pour les sections internationales au collège, les entretiens évaluent aussi leurs capacités de réflexion. Les enseignants veulent voir :
si l’enfant sait expliquer ses idées clairement,
s’il peut développer ses réponses,
s’il montre de la curiosité et de l’indépendance.
Ici, la confiance signifie prendre une respiration, répondre en phrases complètes et ne pas avoir peur de dire : « Je ne sais pas, mais je pense que… »
C’est un peu comme un test sportif ou un récital de musique : ce qui compte, c’est montrer ses efforts et son courage, pas seulement la perfection.
Comment aider les enfants à développer leur confiance
La bonne nouvelle ? La confiance se travaille comme un muscle. Les parents peuvent aider en :
Faisant des jeux de rôle d’entretien à la maison.
Encourageant leur enfant à parler en phrases complètes à table.
Félicitant les efforts et le courage (« Bravo d’avoir essayé cette réponse »), pas seulement la justesse.
Normalisant le trac : « C’est normal d’être timide, mais tu peux quand même faire des choses courageuses. »
Montrer l’exemple dans la vie quotidienne
Les enfants apprennent énormément en observant les adultes. Lorsqu’un parent rencontre quelqu’un de nouveau, il peut montrer comment faire : sourire, regarder dans les yeux, dire bonjour — puis en parler ensuite avec l’enfant. Par exemple :
« J’étais un peu nerveux de rencontrer Madame X aujourd’hui, mais ça s’est bien passé parce que j’ai souri et je l’ai regardée quand je lui ai dit bonjour. »
Cette réflexion aide les enfants à comprendre que la confiance ne veut pas dire « ne jamais être nerveux », mais que même les adultes pratiquent le courage.
Donner à l’enfant des occasions de s’entraîner
Chaque fois que c’est possible, laissez l’enfant parler dans les petites situations quotidiennes : demander le pain à la boulangerie, commander sa boisson au café, ou dire merci à la caisse. Ces moments simples mais concrets développent l’autonomie et montrent à l’enfant que sa voix compte.
En conclusion
Un entretien n’est pas un test pour savoir « qui est le plus intelligent ». C’est une opportunité pour les enfants de briller à leur manière — de montrer leurs idées, leur curiosité et leur préparation pour les défis d’une section internationale.
Et parfois, cela commence par quelque chose d’aussi simple que de s’asseoir bien droit, sourire et transformer un « Oui » en « Oui, j’aime ça parce que… ».
English Version: Why Confidence Matters in Interviews
For many children, the idea of an “interview” can feel a little scary. Sitting in a new place, with adults they may not know, and being asked questions about themselves—it’s no wonder some children feel shy or go quiet.
But for those preparing to join international sections, the interview is a key moment. It isn’t just about testing knowledge. The teachers are also looking at how a child communicates, thinks, and reacts in the moment. And this is where confidence really matters.
Confidence is not the same as being loud
Some children are naturally chatty, others more reserved. Both can succeed in interviews. Confidence doesn’t mean speaking the most or being the loudest voice in the room—it means being able to show who you are.
When a child answers with a smile, looks at the interviewer, and uses a complete sentence, it shows:
They are willing to share their ideas.
They are ready to try, even if they feel nervous.
They can communicate clearly in English (a vital skill for international sections).
Why full sentences matter
One-word answers like “Yes” or “No” don’t give the interviewer much to work with.
Compare:
Question: “Do you like sports?”
Answer A: “Yes.”
Answer B: “Yes, I like football and basketball because I enjoy playing in a team.”
Answer B immediately tells the teacher about vocabulary, sentence structure, interests, and personality.
Even when the answer is “no,” a confident student can turn it into a chance to show more:
Question: “Do you like swimming?”
Answer: “No, I don’t like swimming, but I do enjoy running and hockey.”
This small change makes a big difference. It shows thought, openness, and that the child can keep the conversation going.
For our youngest learners (ages 4–5)
At this age, children may be meeting adults outside their family for the very first time. Shyness is normal. What matters most is helping them practise:
Smiling and saying hello.
Answering questions in short but clear sentences (“I like dogs,” “My favourite colour is blue”).
Being brave enough to try, even if they don’t know the “perfect” answer.
It’s a bit like show-and-tell: if they whisper or hide, the teacher can’t see how ready they are for school.
For our older children (ages 9–10)
By the time students are preparing for college-level international sections, interviews also look at thinking skills. Teachers want to see:
How clearly the child can explain ideas.
Whether they can expand on their answers.
If they show curiosity and independence.
Here, confidence means taking a breath, speaking in full sentences, and not being afraid to say, “I don’t know, but I think it might be…”
It’s similar to a sports try-out or a music recital: what matters is showing effort and courage, not just being perfect.
Helping children grow in confidence
The good news? Confidence can be practised like a muscle. Parents can support by:
Role-playing interviews at home.
Encouraging children to speak in full sentences at the dinner table.
Praising effort and bravery (“I love how you tried that answer”), not just correctness.
Normalising nerves: “It’s okay to feel shy, but you can still do brave things.”
Model real-life interactions
Children learn so much from watching adults. When meeting someone new, parents can show what to do— smiling, making eye contact, saying hello—and then talk about it afterwards with their child. For example:
“I was a little nervous about meeting Mrs. X today, but it went well because I smiled and looked at her when I said hello.”
This reflection helps children understand that confidence doesn’t mean “never nervous,” but that even adults practise bravery.
Give children safe opportunities to try
Whenever possible, let your child be the one to speak in everyday situations: asking for the bread in the bakery, ordering their drink in a café, or saying thank you at the checkout. These small but meaningful moments build independence and show them that their voice matters.
A Final Thought
An interview is not a test of “who is the smartest.” It’s a chance for children to shine in their own way—to show their ideas, their curiosity, and their readiness for the challenges of an international section.
And sometimes, that starts with something as simple as sitting tall, smiling, and turning a “yes” into “Yes, I do, because…”









































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